Rainbow

Discussion in 'French' started by sushumna, May 8, 2004.

  1. Rainbowgirl

    Rainbowgirl Member

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    Ce sera fait Ledahut ! Je me ferai un plaisir de te faire ce compte-rendu.

    Que votre journée à tous soit belle, ensoleillée et réunificatrice.
     
  2. sushumna

    sushumna Member

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    [size=-1]La photo ci-dessous date de novembre 2002 : c'est la seule qui montre des dahus en train de nager ! Elle a été prise à 5 heures du matin, en très faible lumière, avec un appareil spécial à amplification de luminosité (d'où la couleur verdâtre). Je l'ai prise moi-même, après les avoir observés pendant 30 minutes environ se promener au bord de l'étang. Si je ne les avais pas vus avant, je ne le croirais pas, car personne jusqu'ici n'a rapporté avoir vu des dahus nager. Peut-être leurs ancêtres ont-il appris au cours de leur descente du Rhône. Les deux dahus, que l'on distingue au fond de l'étang, n'ont nagé que pendant une minute environ.[/size]

    [size=-1][​IMG][/size]

    Trouvé sur le site : http://dahu.com.free.fr/dahunageur.htm
     
  3. Rainbowgirl

    Rainbowgirl Member

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    Intéressante conférence qui a donné un panorama assez complet de la chasse au Dahu avec les différents noms de la bête (Daru, Tahu, etc...) et ses différents aspects envisagés selon différentes régions françaises. Description aussi de la chasse elle-même avec son organisation, son rituel, le matériel approprié: le sac et la lanterne. Cela dit, même pour la conférencière (qui fait sa chasse au Dahu comme bien dit par une charmante personne!) le mystère reste entier.

    Il y a eu plusieurs interventions intéressantes parmi lesquelles un monsieur fort éclairé qui a rappelé qu'autrefois (époque celtique et moyen-âge) l'on rencontrait parfois une bête fabuleuse (la licorne en est un exemple) alors que la décadence s'installant à travers les temps, on en arrive à une recherche (une chasse) de la bête fantastique, chasse qui n'est plus entretenue que pour ridiculiser les crédules, ainsi s'est perdu la rencontre avec le fabuleux (enfin pas pour tout le monde !). Certains ont évoqué à ce propos l'angleterre et les pays nordiques qui ont gardé les croyances et les visions en les fées, les elfes, les esprits de la nature, ect...
    Finalement, comme cela a été bien dit, la chasse au Dahu est très positive pour tout le monde et cela rejoint l'idée que tout est possible, tout peut arriver... même un dahu !
     
  4. superwoman

    superwoman Member

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    le Rainbow, thème de ce thread, mènerait-il au fabuleux, thème que vous évoquez ici à travers le Dahu, la licorne, les Elfes ...

    Le rainbow, c'est pourtant l'état naturel de vie. Aurait-on tellement perdu notre état de nature que lorsque nous le retrouvons vraiment, nous pensons que cela relève du fabuleux ?

    En fait ce que l'on prend pour "fabuleux" serait la vraie "normalité", donc ladite "normalité" telle qu'entendue couramment, une déviance de la "vraie normalité" qui nous pousse à croire que ce qui est normal est fabuleux ! Quelle perversité !!! L'état de nature, la normalité vraie serait de l'ordre de l'innaccessible, de l'irréel, nous rêvons de l'atteindre alors que c'est ce que nous sommes déjà !!!

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !!!
     
  5. sushumna

    sushumna Member

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    Comme je suppose que tout le monde ne va pas lire les messages sur le forum du site french rainbow, j'ai pensé qu'il serait bon et bien de mettre ici ce magnifique article pour la plus grande joie de tou(te)s ! J'en reste moi-même encore émerveillé :D

    [​IMG][​IMG][​IMG][​IMG][​IMG][​IMG][​IMG][​IMG][​IMG][​IMG]


    Ci-joint le très bel article publié dans La Nacion à propos du Rainbow au Costa Rica et traduit en Français.

    Chronique de Ernesto RIVERA dans le journal « LA NACIÓN »
    à propos du rassemblement RAINBOW au COSTA RICA


    UN SÉJOUR SOUS L’ARC-EN-CIEL


    Dans le but d’aller plus loin que la simple nouvelle journalistique, nous nous sommes efforcés de comprendre de l’intérieur les motivations qui ont poussé plus de 1000 personnes de 40 nationalités différentes à se rendre au Costa Rica pour se rassembler dans une propriété au Sud de San Vito de Coto Brus.

    Pour ce faire, le journaliste Ernesto Rivera et le photographe José Díaz ont côtoyé pendant 4 jours ce groupe de personnes tout à fait étonnant, en contact étroit avec la nature.

    Le résultat est une savoureuse chronique, riche en détails inédits qui cherche à révéler les sentiments et les pensées des participants de l’Arc-en-Ciel, dont on a tant parlé, mais dont il reste encore beaucoup à dire.





    Si le monde n’était pas gouverné par des bailleurs de fonds et des marchands de pétrole, la vie ressemblerait sûrement à un rassemblement avec les gens de l’Arc-en-Ciel. Voilà ce que je me suis dit en quittant le campement lundi dernier.

    Quelques jours auparavant, après avoir parcouru 300 Kms au sud de San José et mis une heure de plus depuis la route goudronnée, j’étais arrivé à un gigantesque pâturage composé de collines qui descendent doucement jusqu’à une étroite rivière : ce sont les terres de la propriété Pittier.

    Là, dans les bois, le vent susurre des histoires rebelles et sur 5 hectares, s’étale le territoire où plus d’un millier de personnes campent depuis presque un mois.

    Ce sont des gens du monde entier, qui sont arrivés au moment de la pleine lune, début mars. Ils sont venus pour vivre dans la nature, fêter le solstice du printemps et être ensemble jusqu’à la prochaine lune.

    C’est un Rainbow Gathering ou un Rassemblement de l’Arc-en-Ciel. En 2 mots, ce sont des personnes aux styles, religions et cultures pour le moins exotiques qui se rassemblent chaque année, dans un pays différent, pour méditer, chanter, faire la fête, manger, danser, prier et comme disaient leurs ancêtres hippies, pour faire l’amour et pas la guerre.

    Depuis le début, les gens de l’Arc-en-Ciel me font penser à une tribu exotique et hétérogène. Au premier abord, on dirait une sorte de Disneyland pour routards, un cirque beat composé d’individus qui n’acceptent pas les chefs.

    La plupart d’entre eux sont d’infatigables voyageurs qui parcourent le monde à la recherche de réponses qu’ils n’ont pas trouvé chez eux. Ils adoptent un style nomade, en marge de la culture et gagnent leurs vies en effectuant des travaux alternatifs pour aller de continent en continent.

    Il y a des gens d’Italie, des Etats-Unis, du Canada, du Japon, du Mexique, de l’Argentine, du Costa Rica, d’Israël, du Brésil, d’Espagne, de Russie, d’Allemagne, d’Irlande et de Norvège. En tout, plus de 40 nationalités réunies pour adorer la Terre-Mère entre deux lunes.

    Ce sont des artistes, des artisans, des agriculteurs, des gens de cirque et des étudiants en pleine crise de vocation. Ensemble, ils forment un extravagant déploiement de couleurs, de textures, de peaux, de tatouages, de piercings, de pareos, de coiffures, de foulards, de bâtons, de bracelets, de turbans et de pagnes.

    A l’entrée de la propriété, un spectacle inhabituel me saute aux yeux : beaucoup de ceux qui campent ici sont complètement nus.


    DE TOUS LES AGES


    Quatre générations étaient représentées dans le campement.

    Une fois la curiosité visuelle du début satisfaite, la vision des corps en liberté, bougeant spontanément dans la nature sans que rien ne les comprime ni ne les dissimule, m’apparut absolument splendide.

    Il y a des maigres, des grands, des gros, des blanches, des brunes, des rousses, des jaunes, des noirs, cheveux plats ou chauves. Avec des poitrines comme des pêches et des fesses comme des lunes et des seins comme des tambours ou comme des poires, comme du raisin ou des prunes bien mûres qui sourient de tous côtés.

    Il y a des visages, et des nombrils, et des oreilles, et des hanches, et des yeux comme des portes, et des nez comme des carottes, et des sourcils comme des plumes de pélican. Un merveilleux défilé de cous, de poitrines, d’yeux, de pénis, de peaux, de doigts, de poils, de fesses, de jambes, de bras et de pieds.

    « Ici, il n’y a pas de règle en matière d’habillement, m’explique Jean-Pierre, un canadien qui accueille au nom des gens de l’Arc-en-Ciel. Personne ne te dit quels vêtements tu dois mettre. Tu peux être nu ou porter quelque chose : ce qui est important, c’est que tu sois ici pour respecter la Terre et donner de l’Amour. De toutes façons, tu peux faire ta propre expérience ; sentir le soleil, le vent et l’eau sur la peau, c’est très agréable. »

    En parcourant le campement, j’ai l’impression d’être dans un film. Je vois des images ahurissantes. Un couple, uniquement vêtu d’un chapeau de paille se promène. Ils sont d’un âge moyen, maigres, blancs et très très grands. Ils marchent, main dans la main, sur le chemin. Lui porte une grande barbe et s’appuie, en avançant, sur un long bâton taillé dans une branche d’arbre.

    Ils se déplacent avec grâce, d’un pas lent et long. En les voyant marcher, ils me font penser à des girafes élégantes et paresseuses.

    Près de la rivière, je découvre un cirque en plein bois. Il y a des jongleurs, des « saltimbanques » et un couple qui fait des acrobaties en grimpant sur les trapèzes et les tissus colorés accrochés aux arbres.

    Plus loin, en face d’où nous avions planté la tente, sur une plateforme rocheuse, il y a une douche communautaire. Là, des hommes et des femmes se baignent ensemble sous le soleil.

    Et une centaine de mètres plus loin, sur le sommet d’une colline, résonne le bruit des tam-tams tandis que 6 filles s’essayent au pas de la Capoeira.

    Leurs corps nus et en sueur brillent dans le soleil couchant. Elles sautent de manière saccadée, sans rien voir, comme absorbées en elles-mêmes, indifférentes au reste du monde, sous le charme sensuel de cette danse-art martial que les esclaves de l’empire portugais ont inventée il y a 4 siècles.

    Le ciel flamboie. Quelques-uns se promènent et d’autres galopent dans la campagne, montés sur des chevaux prêtés par les muletiers qui traversent la propriété. A d’autres endroits, on médite et plusieurs groupes s’activent pour préparer le repas.

    Près de la rivière, les volontaires font la cuisine près de 2 fours en pierre recouverts de terre. C’est la boulangerie du campement et de là, sortent, toutes les heures, des pains savoureux, des pizzas et des gâteaux.

    Un peu plus loin, un garçon entretient le feu sous 2 énormes marmites remplies de café et de thé au gingembre.

    Dans le campement, le commerce est interdit. Dans la communauté de l’Arc-en-Ciel, on ne vend rien et on n’achète rien. N’importe qui peut prendre les fruits, le pain ou le thé sans payer. A la fin de la journée, un groupe passe pour recueillir de l’argent dans un chapeau qui est appelé « le chapeau magique ».

    Le garçon qui entretient le feu est anglais. Il me dit qu’il vient de Stratford-Avon – le village où est né Shakespeare – et m’explique que « chacun met ce qu’il peut et utilise ce dont il a besoin. La communauté arrive finalement à équilibrer son budget et jamais personne ne manque de nourriture ».


     
  6. sushumna

    sushumna Member

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    UN DÎNER POUR MILLE


    Avant que le soleil ne se couche, on entend le son grave d’une corne de chasse. Ensuite tout le monde se met à crier « Círculo, círculo ! » (Food circle !). C’est l’appel au dîner et le moment du OM.

    De tous les coins, les gens se préparent puis se dirigent vers une prairie à l’entrée du camp.

    « Le Cercle » est un espace plus grand qu’un terrain de football, avec un immense feu de bois au milieu, délimité sur les côtés par 4 énormes pierres cylindriques qui évoquent d’anciens Totems.

    Les gens qui arrivent forment au fur et à mesure deux cercles concentriques gigantesques.

    Il fait presque nuit. Le ciel se déchire en traînées violettes et oranges et avant que le soleil ne disparaisse, les cercles se ferment. Les mains se joignent et tout le monde devient silencieux.

    Pendant un instant, on entend seulement le bruit du vent dans l’herbe et le crépitement du bois qui brûle dans le feu. Puis soudain, un murmure s’amorce : 1000 personnes font vibrer dans leurs gorges la syllabe OM… OM…

    Le murmure s’amplifie, s’élève et devient de plus en plus grave. Les cordes vocales enflent dans les poitrines. En plein milieu de la forêt, les voix de la foule s’ajoutent et se chevauchent au point de former un son compact, solide, qui enveloppe tout : le soir, les mains, les visages, le feu… OM… OM… OM…

    A la fin, des cris jaillissent du groupe. C’est ainsi que commence le dîner et la fête du solstice.

    D’on ne sait où, surgissent des jongleurs tatoués, et les enfants du campement défilent avec les sculptures qu’ils ont fabriquées avec des feuilles, des branches, des pierres et des plumes.

    Tandis que les volontaires transportent d’énormes tonneaux de nourriture, certains jouent de la guitare, d’autres dessinent, dans l’air, des figures avec des flambeaux. Des gens passent avec des bidons d’eau chlorée pour qu’on puisse se laver les mains ; et puis on partage des miches de pains et une soupe aux légumes au goût mystérieux que je ne réussis pas à identifier.

    Le repas est servi par deux ou trois volontaires qui font le tour du cercle. En plus du pain, il y a des tournées de riz, de haricots noirs, de couscous, de salade, de pommes de terre, de « tiquisque », et des parts de fromage. Il est impossible que quelqu’un ait encore faim.

    Les gens mangent tout en parlant avec animation à la lumière des bougies. A la fin du dîner, on ramasse toutes les ordures organiques pour en faire du compost et ensuite, une caravane s’ébranle avec, à sa tête, une guitare et plusieurs tam-tams.

    C’est la caravane du « chapeau magique » ; ils chantent et recueillent ce que chacun peut donner. Avec cet argent, on achètera la nourriture du jour suivant.

    LES YEUX DU GLACIER


    Ca y est, c’est la nuit noire, et sur les sentiers de la propriété, on aperçoit des lumières bleues et blanches qui flottent dans l’obscurité comme de petites lucioles psychédéliques. Ce sont des personnes qui coupent à travers champs en s’éclairant avec des petites lampes frontales de mineur.

    Près de 200 personnes se rassemblent autour du feu, où l’on fait flamber de grands troncs, pour chanter des mélodies à « la madre tierra y el padre cielo ».

    Une fine silhouette – je n’arrive pas à distinguer si c’est un homme ou une femme – fait vibrer un didgeridoo, long tube de bois au son grave qu’utilisent les tribus australiennes. Dans l’air flotte une odeur de fumée, de terre, d’encens et de cigarettes de marijuana que certains fument. Les chansons sont courtes et se répètent comme des mantras.


    ÉCOLOGIE


    Ils font tous très attention au tri des ordures organiques et non-organiques.

    Un de leurs chants répète « Tierra mi cuerpo, agua mi sangre, aire mi aliento y fuego mi espíritu » (« Terre mon corps, eau mon sang, air mon souffle et feu mon esprit »). « Tierra mi cuerpo… agua mi sangre… aire… »

    Une femme de l’Arizona danse à mes côtés. Ses yeux sont très clairs, de ce bleu couleur de glacier. Elle ne porte sur elle qu’une couverture grise. Elle a la peau bronzée et le regard accroché aux étoiles. Pendant ce temps, un homme de type amérindien jette des morceaux de myrrhe dans le feu et raconte l’histoire de son père et de son grand-père.

    La nuit du solstice est à son apogée. Des étoiles filantes traversent le ciel et partout, il y a des gens qui jouent des petites pièces de théâtre ou des monologues. A la boulangerie, on fait cuire des gâteaux et on prépare du café et de la tisane pour tenir toute la nuit.

    Partout où je passe, je ne vois pas une seule goutte d’alcool.

    Au petit matin, en me dirigeant vers ma tente, je contemple la silhouette noire des arbres qui contraste, au-dessus des champs, avec la clarté du ciel et le bleu intense de la voûte céleste tapissée de milliers d’étoiles. Je pense que de l’autre côté de ce bois, dans le monde réel, on assassine des enfants à Bagdad et que des trains explosent à Madrid – Cela me semble vraiment obscène.

    LE SILENCE


    Le samedi, le camp se réveille avec une consigne de silence. C’est une proposition facultative mais presque tous la respectent. L’idée est de rester silencieux jusqu’à midi.

    Mais silence ne veut pas dire inactivité. Avant 7 heures du matin, il y a des groupes qui font du tai-chi et du yoga. Certains nettoient leurs tentes pour éviter des visiteurs indésirables car, depuis leur arrivée il y a 3 semaines, quatre personnes ont déjà été piquées par des scorpions.
    D’autres se dirigent vers la rivière pour se baigner et reviennent, peu de temps après, la peau et les cheveux brillants.

    Personne ne parle, et dans la propriété, on n’entend que le chant des oiseaux. Il se dégage de cette scène une beauté primitive qui enchante.

    Vers le milieu de la matinée, sur le chemin de la rivière, je vois monter un groupe de cavaliers. Ce sont des muletiers qui passent dans la propriété pour se rendre à Aguascalientes.

    Sur le même chemin mais à 50 mètres en direction contraire, arrive une jeune femme âgée d’environ 24 ou 26 ans. Ses cheveux sont rouges comme les braises du feu et elle me fait penser à une irlandaise mais elle ne l’est peut-être pas. Elle est vêtue simplement de son sourire et d’un petit foulard qui retient une partie de son abondante chevelure. Elle a la peau pâle, légèrement bronzée et un beau corps bien charpenté.

    Une fois passé le tournant, les muletiers se trouvent nez à nez avec la femme. Je les observe. Il y a un moment de malaise et je crois que par réflexe, ils calment leurs chevaux. Ils se regardent mais aucun ne parle. Elle, aussi, s’arrête et remarque l’inquiétude dans leurs yeux. Sans se presser, elle dénoue le foulard de ses cheveux, couvre son corps, les salue et continue son chemin.

    Cela fait presque un mois que les gens de l’Arc-en-Ciel se trouvent ici et pourtant la rencontre entre la culture des gens du village et celle des étrangers est encore bien inconsistante.

    Midi passé, le groupe se rassemble à nouveau dans la prairie et se remet en cercle autour du feu pour commencer le rituel du OM.

    Au même moment, un groupe de mères et leurs enfants forme un dragon en attachant les pointes de nombreux foulards.

    En arrivant devant le feu, un des hommes, qui est en tête de la marche du dragon de foulards, commence à chanter et à sa suite, tous se mettent à crier et à chanter.

    C’est la fin du silence et le début d’une fête endiablée.

    Autour du feu, une demi-douzaine de djembés retentissent juste à côté des trompettes, des didgeridoos, des flûtes, des saxos, des tambourins et même d’une cornemuse. Il y a des clowns et des jongleurs. Les autres dansent frénétiquement. Quelques-uns font des sauts acrobatiques et d’autres, les yeux fermés, décrivent de lents mouvements d’arts martiaux.

    Il y a des groupes qui distribuent des tranches de melon, de mangue et de pastèque. D’autres jettent de l’eau sur la foule avec de grandes bouteilles. La chaleur est écrasante. Je me mets sous le jet d’eau. Elle est froide. Je me sens comme une braise tombant dans un lac. A côté de moi, une fille et un garçon, souriants, dansent nus, les yeux fermés.

    Le soleil monte au Zénith et embrase ces corps qui fêtent la fin du silence et l’arrivée du solstice.

    La danse des tam-tams se prolonge pendant des heures. Chacun résiste comme il peut et ceux qui sont fatigués se retirent sous les arbres. Tous paraissent atteints d’un enthousiasme difficile à contrôler.

    Cependant, au moment même où l’énergie est au plus bas, on entend une voix qui ranime tout le monde : « fête des glaces ! » « Ice cream party ! ».

    Victor, qui est un acteur américain, a eu l’idée de « La fête des glaces » et en a acheté mille à San Vito.

    Dumpster, un de ceux qui s’est proposé de les distribuer, m’explique en riant et dans un spanglish parfait « qu’avec moins de cinquante mille sous du chapeau magique, nous avons acheté mille glaces. D’abord, on en donne aux enfants, et aftér (dit-il en accentuant la lettre é de después (= après), il y en a aussi pour les garçons et les filles plus grands, ceux qui ont des barbes et des enfants. Les parties de glaces sont une tradition Rainbow ».

    C’est la dernière ligne droite d’un jour heureux et je mange ma glace au coco en me demandant combien de temps on pourra continuer à vivre ainsi. Quelqu’un vient m’inviter à une représentation nocturne du cirque près de la rivière. Un autre me conseille d’aller à la boulangerie où l’on prépare du pain de fleurs et d’oignons.

    Le cirque beat continue à jouer encore et encore. Avec les scorpions et les latrines recouvertes de cendre, sans Internet ni électricité, les gens de l’Arc-en-Ciel profitent coûte que coûte d’une fête joyeuse et interminable.

    Le lendemain, je monte dans la voiture et passe le portail d’entrée du camp. J’essaie de repérer dans ma tête le moment exact où j’ai arrêté de jouer, quand on a réussi à me convaincre que la seule vie possible était cette ennuyeuse, pénible et mesquine guerre, destinée à accumuler les cartes de crédits et à être sous autocensure permanente.


     
  7. sushumna

    sushumna Member

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    LE CAMPEMENT


    Le premier Rassemblement de l’Arc-en-Ciel s’est déroulé au Colorado aux Etats-Unis en 1972. Depuis, ils ont acquis beaucoup d’expérience.


    Avant l’arrivée de la plupart des participants au Costa Rica, un groupe a dégagé des sentiers pour relier les différents points du campement. Ils ont délimité des espaces pour la cuisine, la réserve de fruits, pour le feu et « le Cercle » et aménagé un lieu pour déposer les ordures organiques qui se transformeront en compost.

    Utilisant la force de gravité comme pompe, ils ont réparti 3 Kms de tuyau plastique qui amène l’eau vers les différentes parties du campement et ils ont crée une douche commune et dégagé un espace pour laver et étendre du linge.

    Dans différents secteurs, éloignés de la rivière, ils ont construit des « shitters » (shit-pit) dont la traduction littérale serait « des merdiers ». Ces latrines unisexes sont recouvertes de grands triangles de nylon où le visiteur peut trouver du papier hygiénique et de la cendre pour recouvrir ses selles.

    Il y a des shitters pour adultes et d’autres pour enfants. Et à l’extérieur de cet espace, il y avait toujours de l’eau chlorée pour se laver les mains.

    Chaque personne gardait et sortait du camp avec ses ordures non-organiques.

    Pendant les quatre jours où l’Equipe de « La Nación » a séjourné là-bas, nulle part nous n’avons vu traîner par terre des sacs plastiques, des papiers, des mégots de cigarette, des boîtes de conserve ou des bouteilles.

    A la fin du rassemblement, un groupe restera le temps qu’il faut pour restaurer la terre des sentiers et semer de l’herbe là où se trouvait le feu. Ils démonteront les cuisines, les fours et les shitters et planteront des arbres et des plantes.


    GENS DE LA MÊME TRIBU


    Andreas fait des études de mathématiques à l’Université de Bremen. Luna est odontologiste à Cordoue. Jean-Pierre est masseur au Québec. Francisco est ingénieur à Rome. David étudie la biologie dans l’Ontario et Dumpster est saisonnier au moment de la récolte des fruits en Californie. James est tatoueur à Londres et Diamond est poète à San Francisco.

    Ils n’appartiennent pas à la même génération puisqu’ils ont entre 21 et 66 ans ; ils ont des activités différentes et habitent des villes et des continents divers. Cependant, en les observant, on les identifie comme faisant partie de la même tribu.

    Les gens de l’Arc-en-Ciel que j’ai interviewés sont des personnes qui sont habitées par les mêmes valeurs et par les mêmes interrogations.

    Ils voyagent plus pour se connaître que pour connaître. Ils valorisent l’instant présent et ne font presque jamais de projets à longs termes. Tous sont d’accord pour repousser les règles établies du comportement adulte conventionnel.

    Ils refusent de se plier aux routines qu’ont suivies leurs parents en affirmant que la vie ne peut pas être vue comme un combat immuable qui provoque la pagaille planétaire.

    « Mon père a travaillé plus de 30 ans comme électricien dans une usine et ma mère, dans une boutique. Ils sont morts sans avoir pu profiter de tout ce travail. Je voulais donner un autre sens à ma vie », m’explique Jean-Pierre.

    Un autre d’entre eux, Dumpster, me raconte que ses parents étaient instituteurs mais que, lui, il n’a pas voulu suivre la même voie et que ça fait plus de vingt ans qu’il est « sur les routes ». « Quand j’ai eu 18 ans, j’ai décidé de ne pas aller à l’Université et je suis parti sur les routes des Etats-Unis comme conducteur, voyageant de ville en ville, sur des trains de marchandises. Ensuite, j’ai été au Mexique.
    Lors d’un de ces voyages, ma petite amie est tombée du train en sautant entre les wagons et il a fallu lui amputer une partie de la jambe. Ca a été terrible et c’est pourquoi ensuite, je me suis tatoué un train sur le bras pour ne pas l’oublier. Nous sommes encore très proches.
    Maintenant, je travaille 4 à 6 mois aux Etats-Unis, faisant la récolte des pommes et des melons. J’économise quelques dollars et avec ça, je voyage le reste de l’année. Et ainsi, je connais des gens et des lieux différents. As-tu été dans l’île de Sumatra ? Moi, j’y suis allé et c’est impressionnant. Tu devrais y aller ».

    Ca fait maintenant dix mois qu’Andreas a quitté l’Allemagne. Depuis, il voyage dans toute l’Amérique : « mes parents sont médecins, mais je veux étudier une branche de la science qui soit une alternative au modèle actuel et qui soit utile aux gens sans détruire la planète ».

    David Diamond, lui, c’est le plus âgé de tous ceux avec qui j’ai parlé : « j’ai commencé à suivre ce style de vie après la deuxième guerre mondiale. J’ai vu passer les beatniks, les hippies, les punks et maintenant les rainbows. Ce qui est important, c’est de savoir que tu n’as pas qu’une seule possibilité dans ta vie, que tu peux choisir et que quoi que tu fasses, il faut que ce soit une aide pour les autres. Tu dois aussi vivre en harmonie avec la Terre-Mère sans la meurtrir.

    Les parents de Luna sont avocats et ils ont une mentalité conventionnelle : « je suis partie d’Argentine en 2001. J’avais toujours été la petite fille modèle, je suis devenue odontologiste, j’avais mon propre appartement et des économies. Mais cela ne me comblait pas. C’est que la culture t’inculque que la seule chose à faire, c’est d’accumuler, et moi, je sens que ce n’est pas ma voie. Ca fait trois ans que je voyage et j’ai connu beaucoup de choses et beaucoup de gens. Je me sens beaucoup plus heureuse maintenant que lorsque j’étais dans mon cabinet ».

    Il y avait bien quelques vétérans qui fréquentent les Rassemblement depuis le début, en 1972, mais j’ai remarqué que pour presque tous ceux que j’ai interrogés, c’était seulement la deuxième ou troisième fois qu’ils participaient à un Rassemblement de l’Arc-en-Ciel.

    Pour la majorité d’entre eux, l’expérience leur permet de prendre contact avec une manière de vivre qui leur donne une identité. Pour d’autres, c’est une variante du tourisme–aventure.
    Mais les uns et les autres reconnaissent qu’indubitablement, ils se souviendront longtemps encore de cette expérience de vie.
     
  8. CH-RAINBOW

    CH-RAINBOW Member

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    Bon, ça faisait un bail que je ne suis pas revenu ici, alors meilleures salutations à tous, voici une info au sujet du Rainbow gathering suisse qui aura bientôt lieu, peut-être nous y rencontrerons nous. Paix, Amour, Lumière !welcome home
    all beings
    in switzerand

    we - guided by light, love in harmony
    invite to gather
    from

    26th of june 2004
    untill 11th of july 2004
    seedcamp - meeting on weekend 18th - 20th june

    at

    alp schöriz 1400 meters over the sea

    directions:


    - "oberlangenegg" ( between luzern and thun )
    on the right - "eriz" - (Bus from Thun "Eriz Linde")
    on the right - "rüttegg", where there is last parking for cars
    then walk up to the site alp location
    follow the signs

    please bring:

    cooperative loving spirits, tools, tarps, tent or tipi, toys &
    instruments...

    please, keep out:

    addictements & problems - as possible, free running dogs - respect the
    wildlife !

    guide on rainbow gatherings: http://rainbowinfo.ch/info.htm

    pictures & maps: www.eriz.ch

    In love: the swiss scouting group
     
  9. sushumna

    sushumna Member

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    Est-ce qu'il y a quelqu'un qui est allé au rainbow français dans les Pyrénées? Personne n'en parle, on ne sait rien...ça s'est bien passé ? Il y a eu du monde? Quels ont été les moments forts pendant le rassemblement?

    Om, paix ![​IMG]
     
  10. cyclamen

    cyclamen Member

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    On m'a dit: très bien! Bonne atmosphère ,belles personnes...Bon contact même avec les autorités locales.
    MAIS,en posant plus de questions: c'était bien parce que l'on n'en connaissait pas d'autres! Et trop de fumée pour y voir clair!
    Des on-dit...
     
  11. dream catcher

    dream catcher Member

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    C'était aujourd'hui la journée du silence au rassemblement des Etats-Unis, nous en parlions dans la voiture en rentrant de week-end, et voici qu'apparu un bel arc-en-ciel dans le ciel !!!
    PEACE LOVE UNDERSTANDING
     
  12. sushumna

    sushumna Member

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    [​IMG] Il était une fois une jeune fille qui n'osait jamais dire ses émotions. A personne, et surtout, surtout pas a ceux qu'elle aimait !

    Bien sûr, il n'est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref, plein de choses qui se bousculent dans le corps.
    Il y a aussi les réactions de l'entourage... qu'elle imaginait :
    - Qu'est-ce qu'ils vont penser de moi, qu'est-ce qu'ils vont dire... ?
    Et puis, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ?
    Essayez déjà de m'en dire trois pour voir...
    Bon, la question n'est pas la, puisque je raconte l'histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions. Un jour qu'elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu'elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d'elle un magnifique arc-en-ciel.
    Mais ce qu'il y avait d'étonnant dans cet arc-en-ciel, c'est qu'il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C'est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. Et soudain elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu'elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son cœur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux...
    Elle devina tout d'un seul coup.
    Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser.
    L'orange celle de l'abandon, de l'offrande, du don de SOI.
    Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps.
    Et le vert ? Le vert c'était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu'elle sentait vrai, véritable en elle !
    Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l'espoir.
    Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violence dans le violet, de la menace. C'est important de savoir aussi reconnaître cela en soi.
    Violence que l'on porte, violence que l'on provoque parfois... violence qui arrive par des chemins imprévisibles. Le noir. Ah ! cette couleur noire, là, présente dans l'arc-en-ciel. Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu'il y avait parfois en elle.
    Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide, d'autres fois plus direct, plus osant !
    Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n'existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d'existence.
    A partir de ce jour-la, la jeune fille, ah ! j'ai oublie de vous dire son nom : Yanou; sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d'en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imaginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l'émotion qui l'habitait.
    Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d'entendre sa fille lui dire :
    - Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d'émotions, je les ai toutes quand je danse. J'adore danser. La danse, c'est le chant des émotions...
    Des fois, j'éclate quand toutes mes couleurs, je veux dire mes émotions, se mettent à vivre ensemble... oh ! là ! oh ! la ! là ! je vais éclater un jour !
    Je ne sais pas si la fille de Yanou éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c'est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel.



    Jacques Salomé : Contes à guérir...Contes à grandir. Ed. Albin Michel


     
  13. Penny

    Penny Supermoderaginaire

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    Belle histoire... :) Vive l'arc en ciel
     
  14. sushumna

    sushumna Member

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    Je sais que plusieurs d'entre vous partent ce WE ou très prochainement au rainbow gathering qui aura lieu sur l'ile de la tortue au Québec.
    Malheureusement je ne serais pas des vôtres, enfin si, je le serais, avec le coeur.
    Alors je vous souhaite à toutes et à tous un joyeux RAINBOW plein de couleurs.
    Amusez-vous bien, dansez, chantez, riez, souriez, jouissez, faites-vous plein de hugs, des bisous tout doux, partagez plein d'amour, bref, vivez la vraie VIE !!!
    Je vous aime !:D
    [​IMG] Paix, amour, harmonie [​IMG]
     
  15. ohyouwelcome

    ohyouwelcome Member

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    Oui ,tu seras aussi dans notre coeur au Québec ,Shushumna...ainsi que toute ta tribu...et ainsi que tous ceux qui collaborent à ce Forum...
    On vous racontera cette aventure avec des images à notre retour!
    Et que chacun soit aussi heureux qu'il le souhaite là où il est ou ira!
     
  16. jivre

    jivre Member

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    Posté le 25 juillet:

    Aujourd'hui, en cette journée hors du temps, nous avons atteint un
    consensus a St-Faustin pour le site du rassemblement Arc-en-ciel
    Mondial sur l'Ile Tortue. Avec cinq pays et trois contnents
    représentés dans le cercle sacré du conseil nous avons décidé de
    tenir le rassemblement au Lac Pomponne, sur l'invitation d'aînés
    anishnabés sur le territoire de Mary White Duck. Nous avons une
    clairière grande comme trois terrains de football pour le cercle de
    tipis dont nous avions rêvé.

    Trois véhicules pleins de frères et de soeurs Arc-en-ciel, de vivres
    et d'outils essentiels sont sur les lieux ce soir. Il y a un
    important nettoyage à faire mais avec l'aide des autochtones ce sera
    fait cette semaine. Nous avons une source sortant d'un puits d'un
    côté de la clairière, qui est aussi fraîche et propre qu'il se peut,
    et qui aura besoin d'attention imédiate pour la protéger et la rendre
    opérationnelle. Nous aurons besoin de pomper et de distribuer l'eau
    par des tuyaux en utilisant l'énergie solaire ou la gravité pour la
    transporter. Donc, tout contenant, seau et bouteille et des roues
    pour les transporter serait fantastique. Soyez créatifs, apportez une
    bicyclette, un trailer ou une brouette.

    Le terrain est plat avec un accès facile. La clairière est près d'un
    grand lac avec une rive facile et une petite bande de plage qui
    pourrait s'élargir avec la saison sèche.

    La route pour se rendre est la 117 nord dans le Parc de La Vérendrye.
    Si vous venez de l'ouest vous pouvez passer par Ottawa et la route
    105 nord et Maniwaki pour rejoindre le Parc de La Vérendrye. Sinon
    prenez l'autoroute 15 à Montréal qui devient la route 117.

    Ceux qui viennent de Val d'Or avec la 117 sud suivez les directions
    à l'envers jusqu'à la 28 ouest. En arrivant du sud la dernière
    épicerie d'aliments naturels est à Mont-Laurier et le dernier poste
    d'essence à bon prix est Le Relais 58 juste après Grand Remous. C'est
    mieux de remplir le réservoir là. Ensuite continuez sur la 117 nord
    jusqu'à la 28 ouest, 10 minutes après Accueil Lac Rapide et 10
    minutes avant si vous venez du nord. Vous êtes maintenant au milieu
    du Parc sur la route 28 ouest. C'est un chemin de terre où la vitesse
    moyenne est de 80km/hr en voiture. Vos conduisez jusqu'au kilomètre
    72 sur la route 28 ouest jusqu'à ce que vous voyez à gauche la route
    et l'enseigne pour Ward lake. C'est une plus petite route de terre
    très belle qui travers une belle forêt sur 5 km jusqu'à un T. Tournez
    à gauche au T sur la route 20 est sur 5 km et traversez deux ponts.
    Le deuxième pont traverse la rivière Coulonge qui coule dans le lac
    Pomponne. Ne prenez pas la première route à droite, conduisez 1.5 km
    de plus et vous êtes chez vous, au stationnement et à l'Accueil.

    Nous sommes heureux et nous vous aimons.

    René et Bô
     
  17. jivre

    jivre Member

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    En Passant, si vous voyez un mec plutôt maigre avec des dreds au milieu du dos, jouant du violon ou répondant au nom de Jean-Victor... héhé je vous autorise à lui sauter dessus pour une grande effusion de joie.


    KWE: bienvenue chez vous: welcome!


    Je vous aime tant!
     
  18. sushumna

    sushumna Member

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    Et si tu vois 2 ou 3 personnes qui te sautent dessus en te faisant de grands hugs en te disant que c'est de ma part, c'est parce que je ne pourrais pas le faire personnellement, et que je leur ai demandé de te le faire pour moi !!! [​IMG]
    Peace, love & understanding mon frère !!!!!!! [​IMG]
    [​IMG]
     
  19. jivre

    jivre Member

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    Merci man! On est tous présents ici, maintenant...

    .............................................................

    Directions pour le Rassemblement Arc-en-ciel Mondial de l'Ile Tortue, près du Lac Pomponne, dans le Parc de La Vérendrye:

    Allez dans le Parc de La Vérendrye Park sur la route 117 jusqu'à la route 28 ouest, 10 minutes au nord de l'Accueil Lac Rapide.

    Vous conduisez 72 km sur la route 28 ouest et tournez sur la route de Ward lake au panneau à votre gauche.
    Après 5 km vous arrivez à un T. Tournez à gauche au T pour 5 km sur la route 20 est et traversez deux ponts.

    Après le deuxième pont, continuez 1.5 km de plus et vous êtes chez vous. Bienvenue chez vous en Famille!


    Si vous arrivez avec l'autobus, demandez d'être débarqué au Domaine, dans le Parc de La Vérendrye, qui est à un peu plus d'une heure du site. Il y a un restaurant et une station service où vous pouvez attendre une ride.
    [​IMG]
    _____________________________________________________________
    Pour ceux qui sont en route pour le rassemblement:

    À Montréal, le jam de tamtam au Mont-Royal chaque dimanche après-midi est une bonne place pour faire des contacts. Aussi, il y a un village de campers près du Parc La Fontaine, à l'est du centre-ville, où ont resté certains de la Famille. Le restaurant végétalien Aux Vivres, sur la rue St-Laurent juste au nord de l'avenue Mont-Royal est aussi un bon point de connection.

    Si vous voulez sortir de la ville, prenez le bus jusqu'à St-Faustin.
    Il vous débarquera à un peu plus d'un km de camp de base, au 401 chemin des Quenouilles, téléphone: 1-819-688-3270. C'est encore à 3 hrs su site, mais il pourrait y avoir des véhicules qui partent de là de temps en temps.

    Si vous conduisez, le restaurant végétalien Pachamama, à Val David, 20 minutes au sud de St-Faustin et juste à 2km de l'autoroute 15, est aussi un point de rencontre très populaire de la Famille (fermé le lundi). Protection! Bon voyage!
    Bienvenue chez vous avec la Famille! -Bô-




    [​IMG]
     
  20. sushumna

    sushumna Member

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    Comme c'était aujourd'hui en principe, dimanche 15 août, la journée de silence au rassemblement rainbow au Quebec, eh bien, moi-même, j'ai observé le silence toute la journée pour être en phase avec mes frères et mes soeurs qui sont là-bas, ne pouvant y être physiquement.
    Mais je ne m'en suis pas tenu qu'à ça. Je me suis préparé spirituellement toute la journée pour ETRE avec eux vraiment.
    Cela fait 5 jours que je suis en jeûne (jeûne hydrique: eau à volonté, tisane laxative et relaxante, jus de fruit delayé dans l'eau, et un bouillon de légume clair le soir).
    D'abord, nettoyage corporelle externe et interne. Ensuite bain dérivatif et bain de pied aux huiles essentielle basalmique.
    Puis auto-massage (do-in) avec huile d'amande douce et huile essentielle. Et application d'argile verte (pour soulager mon dos lors de la méditation).
    Enfin, asanas (postures de yoga) et stretching, yoga des yeux, respiration et relaxation.
    Pour finir, méditation profonde où je me suis projeté au Québec, pour être à 12h (ici 18h: décalage horaire) au rassemblement où le silence a été en principe rompu pour entonné le mantra OM, que j'ai psalmodié intérieurement (j'ai observé le silence toute la journée) pour vibrer avec mes frères et soeurs, et être en résonnance avec l'Univers.
    ET....chose bizarre, j'ai visualisé un arc-en-ciel au-dessus du grand cercle, mais je ne peux expliquer la sensation, mais j'étais VRAIMENT avec eux , leur tenant la main, et voyant un magnifique arc-en-ciel sans nuage...J'ai été comme aspiré (voyage astral ?). Ca n'a duré que quelques secondes, mais quelques secondes...wahouuuuuuuu !!!!!!!!!
    Alors brothers et sisters, quand vous serez rentré(e)s, dites-moi si vous avez vu cet arc-en-ciel ! Parce que j'ai vraiment l'impression de vous l'avoir projeté, ou alors, il m'a servi de pont pour vous rejoindre...un instant. Mais nous sommes tou(te)s ICI ET MAINTENANT, nous faisons parti du grand TOUT, et TOUT est UN, ENERGIE-VIE-CONSCIENCE, et j'ai vécu une magnifique expérience aujourd'hui, et je voulais vous le faire partager.
    Je vous aime tou(te)s du fond du coeur, maintenant et pour toujours.
    Paix, amour, harmonie, conscience....
     

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